De loin le canard le plus répandu et le plus commun, le colvert est un oiseau migrateur dont une partie de la population a su s’adapter à notre climat, et qui s’est sédentarisée.
Opportuniste, l’espèce occupe en France la quasi totalité des zones humides. Insectes, mollusques et végétaux constituent l’essentiel de son menu ; ce serait également un grand destructeur de larves de moustiques.
Les couples se forment à l’occasion de parades bruyantes dès la fin d’août pour les individus sédentaires de nos régions et au plus tard début du printemps pour les migrateurs. Très vite après la ponte qui a lieu dès la mi-février pour la population sédentaire, les couples se disloquent, les mâles laissant aux femelles le soin de la couvée pendant qu’ils gagnent les marais pour y muer. En juillet, c’est au tour des femelles, puis aux jeunes d’entreprendre des déplacements erratiques.
Le canard Colvert est réputé pour faire « le bouchon ». Il s’agit pour lui de chercher son alimentation sous l’eau, et ce faisant, il introduit la partie supérieur de son corps dans l’eau, ses pattes servant de stabilisateurs : cette façon de se nourrir laisse penser que l’on voit un flotteur (bouchon de pêche) sur l’eau d’où ce nom de bouchon.
Tous les canards de surface adoptent la même façon de se nourrir alors que les canards plongeurs vont chercher leur nourriture en profondeur sous l’eau.
L’Union Européenne (FEDER) soutient les travaux engagés par la FRC AuRA dans le cadre du CTCB Grand Pilat et du CVB Grand Pilat.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes soutient les actions des FDC et de la FRC dans le cadre de la Convention de Partenariat et d’Objectifs (CPO).
En cliquant sur "J'accepte", vous autorisez le stockage de cookies pour améliorer la navigation sur le site et analyser son utilisation. Consultez notre politique de confidentialité pour plus d'informations.