Le Blaireau fait parti de la famille des Mustélidés.
Le silence de la nuit est perturbé par le froissement des feuilles sèches, des branches cassées, et autres roulements de cailloux ; le Blaireau, forestier noctambule, remue la végétation de son long museau et de ses puissantes pattes à la recherche de nourriture.
Son air placide et pataud, sa marche lente et lourde semblable à celle d’un ours, lui attire un énorme capital sympathie. C’est pourquoi il serait intéressant de s’attarder quelques instants sur cette énorme boule de poil grisonnante qui parcourt nos sous-bois.
La reproduction des blaireaux est très particulière. En résumé et pour ne citer que les points les plus importants, on constate que les blaireaux ont la capacité d’avoir une ovo-implantation différée (on parle aussi de diapause embryonnaire). Ils peuvent s’accoupler presque n’importe quand durant l’année mais les naissances auront lieu uniquement en janvier et février. Les blairelles mettent en moyenne bas de 2 à 3 blaireautins. Les blaireaux vivent en familles dans des terriers qu’ils creusent et entretiennent et qu’ils se transmettent de génération en génération.
Le terrier du blaireau, appelé aussi tessonnière, est un vaste ensemble de galeries menant à des chambres. Ces galeries peuvent plonger jusqu’à 5 mètres sous terre et sont parfaitement entretenues et dégagées en cas d’éboulement. Le blaireau émet toutes sortes de bruits.
Malgré son allure de gros pataud, il est très agile et fuit rapidement s’il sent une odeur suspecte.
L’Union Européenne (FEDER) soutient les travaux engagés par la FRC AuRA dans le cadre du CTCB Grand Pilat et du CVB Grand Pilat.
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