La Bécasse des bois appartient à l’ordre des chavadriformes dont font partie l’ensemble des limicoles. Elle ne possède, cependant, ni les longues pattes des chevaliers ou des barges, ni le corps élancé des bécassines et des courlis. De plus, contrairement aux limicoles, oiseaux de marais, elle vit principalement en forêt.
Son plumage dorsal de teinte « feuille morte » la fait passer inaperçue lorsqu’elle se tient sur le sol d’un sous-bois. Son corps est ramassé, ses ailes courtes et arrondies et une queue très large. Ces caractéristiques lui assurent une grande rapidité à l’envol et des départs à la verticale fulgurants. D’un poids de 250 à 400 grammes, cet oiseau migrateur hiverne en France ainsi que plus au sud, et niche au nord de la France ainsi que les pays situés au-dessus.
La bécasse des bois passe sa journée remisée en sous-bois, entre fougères, ligneux et autre végétation buissonante. Dès la nuit tombante (déplacement appelé « la passée »), elle s’envole pour aller s’alimenter sur des prairies où elle passe toute la nuit à attraper des vers de terre. Au lever du jour, elle rejoint de nouveau sa remise forestière diurne.
Les mouvements migratoires sont probablement déclenchés par une horloge interne d’origine génétique. Le vol migratoire s’effectue la nuit, par petits groupes de quelques individus. Dès la dernière décade d’octobre, les bécasses arrivent dans les départements français et hivernent jusqu’en février. La plupart repartent au nord de la Russie.
De mars à juin, la reproduction a lieu, les mâles se signalent par un vol appelé « croule » issu du cri émit au crépuscule. Au cours de ce vol, les mâles recherchent les femelles et instaurent une dominance territoriale. Parfois, des poursuites agressives s’engagent. Le pic de ponte est mi-mars. La femelle installe un nid dans un secteur dégagé au sol. 4 oeufs blanc jaunâtre sont couvés 23 à 24 jours. L’éclosion est simultanée et les bécasseaux quittent le nid dans les heures qui suivent. Ils volent à 20 jours. Il deviennent autonomes à deux mois. Les pertes naturelles sont estimées à 30 % sur les couvées (prédation du renard et des rapaces). Certaines femelles peuvent effectuer une deuxième ponte en cas de destruction de la première.
L’Union Européenne (FEDER) soutient les travaux engagés par la FRC AuRA dans le cadre du CTCB Grand Pilat et du CVB Grand Pilat.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes soutient les actions des FDC et de la FRC dans le cadre de la Convention de Partenariat et d’Objectifs (CPO).
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